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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 22:12
La difficulté d'écrire est venue d'un coup il y a quelques semaines. Ou bien est-ce la difficulté d'écrier qui est venue d'un coupe ?

Certaines périodes de la vie sont calmes, d'autres au contraire se révèlent fécondes, fertiles, voire carrément bousculées. Ma situation actuelle est carrément bousculée. Ca remue de partout. La perte du père, et les soucis de la marâtre qui a tout piqué. L'achat d'une maison de vacances, et les rendez-vous successifs a la banque pour les emprunts. Rien que ces 2 évènements, de la vie courante certes, mais néanmoins très consommateurs de temps, de rendez-vous et de paperasserie administrative, ca me plombe le peu de temps libre dont je dispose.

Tout soudain, j'ai l'impression d'une baisse d'énergie. Cette année, j'attends les vacances avec plus d'impatience que d'autres .... les âges de la vie se franchissent-ils par paliers ? Car tout soudain, voici que j'ai l'impression d'avoir franchi un palier de vieillerie, tant il est que j'associe perte d'énergie et sensation de vieillissement. A force de tout assumer en plus du boulot, il est quand même assez normal de se sentir légèrement épuisee, si on prend la peine de raisonner... Oui, mais.. le cercle est vicieux et n'a pas de sortie. Ne pas assumer tout est impossible, malgré ce que me conseillent les bonnes âmes bien pensantes, pensant par devers elles que j'exagère de tout faire, voire que ce n'est même pas vrai. La sensation de perte vient aussi de ce que j'ai l'impression de ne plus arriver comme avant à assumer la totalité des responsabilités familiales si aisément. La fatigue s'étant accumulée petit à petit au fil des années. 



Si seulement le boulot était calme. Ce serait un non-lieu reposant. Que nenni ! Avec une associée depuis 6 mois, pas un patient de moins, tandis qu'elle remplit déja ses consultations! Comme ma secrétaire a horreur du vide, pas moyen qu'elle ne remplisse pas les consultations a craquer, pas moyen qu'elle ne s'apitoie pas sur le sort d'une "urgence", pas toujours si urgente que ça.

Se reposer dans la partie administrative de mon travail de direction médicale. Voila la solution.... Alors là, même pas en rêve! Après mon directeur préféré, voila que la directrice se prend aussi subitement la retraite. Et bien entendu, comme de règle, annonce celà au dernier moment; à noter que cette fois ci, je ne débarque pas comme pour le premier départ. Au moins j'avais entendu courir les bruits et cherché les infos. Ce sera malgré tout un changement, et rapide même, je le sais de sa bouche depuis une semaine, l'annonce officielle est demain, et le départ en juin.

La directrice est mon seul supérieur hiérarchique. Ce qui me met en position de première ligne pour l'acceuil de la nouvelle directrice, précédée d'une réputation à géométrie variable selon les sources, avec une tendance a dominante négative.

On verra... m'enfin, a mon âge, et après cet hiver bien chargé en émotions, j'avais justement envisagé un printemps calme. Pas envie de tous ces tracas, ces travaux de nouveauté, les remises en place qui vont s'avérer nécessaires dans les semaines et les mois à venir m'agacent d'avance.

Merci a ceux qui m'ont attendue, et même se sont inquiétés de mon silence. C'est tant et si rare que quelqu'un s'inquiète pour moi. Apparaitre solide est obligatoire mais assez usant, et le besoin d'une main sur l'epaule est un mal nécessaire aux agités comme moi empreints d'une apparente réputation de solidité. A bientôt donc !

11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 20:53
Ces jours ci

Entre page et plage

Je choisis de m'allonger au soleil  sur le sable breton sud 

 les pieds dans l'eau glacée

Voire même un peu de fesses mouilées  -> une vague curieuse est montée lécher mon auguste (et rond) postérieur ce soir sur la plage

Et sans images

Je suis avec une clé 3G, ça télécharge un peu comme au moyen-âge !

Bon WE Pascal et plein d'oeufs à tous ceux qui par ici passent

8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 12:57
celui la


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D’ac.

MB

 

 

(Excusez la brièveté de ce message et n’y voyez aucune mauvaise intention, mais je n’ai pas beaucoup de temps, ce matin, pour faire des phrases.)

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et vous ?
3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 20:19
Une pub vraiment remarquable pour un gastroentérologue






A vos savonnettes !
ou bien au rendez vous chez le gastro ?
2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 21:15
Aïe, Aïe, Aïe...
26 ans,

la dernière fois que je l'ai vue c'était en 2003. Je lui avais diagnostiqué une hépatite auto-immune, évoluant vers une cirrhose. Maladie dont le traitement repose sur la prise de corticoïdes et d'immuno-suppresseurs. Traitement qui stabilise la maladie en règle générale.

En 2003, elle avait 20 ans. Famille nombreuse de ville pas riche de la banlieue Sud. Petit logement. Promiscuité. Pas de motivation. Pas d'étude.

Le traitement a eu un effet remarquable... en 1 mois.

Le deuxième mois, elle avait tout stoppé. Elle ne voulait plus prendre les médicaments. Trop de contraintes. Pas moyen de la convaincre

Réapparition ce matin.

Entre temps, elle a fait une incursion dans un grand service d'hépatologie parisien, à l'Hôpital Beaujon, autour de 2004. Pas différent. Mêmes conclusions que moi apparamment. Elle n'a pas pris le traitement.

Et maintenant.

Pas de changement de contexte social. 26 ans. Toujours  inactive. Toujours chez sa famille. A réussi à obtenir 30% d'invalidité en raison d'une ablation de la thyroide pour maladie bénigne.

Apporte un bilan hépatique, qui n'est pas franchement rassurant. Vu le temps qui a passé, le risque de cirrhose du foie sur une hépatite auto-immune non traitée est plus que réel.

Elle est décidée, aujourd'hui, à se prendre en charge. Problème, ce n'est pas si simple qu'elle l'espère. Aujourd'hui, la seule chose à proposer est le point sur son état de santé. Examens biologiques hépatiques, probablement nouvelle biopsie de foie, fibroscopie pour rechercher des complications liées à une hypertension portale, car elle dit avoir vomi du sang. Or la cirrhose, en bloquant la circulation dans le foie, entraine une surcharge dans les vaisseaux digestifs, et la formation de veines de déviation , les varices ooesophagiennes. Sans oublier le bilan de l'état du foie par une échographie et/ou un scanner ensuite.

Pour aujourd'hui, donc, rien, pas de possibilité de prise en charge immédiate du problème.  Même ^pas possible de donner un traitement d'attente, à l'aveugle.

Je me fais du souci par rapport à sa motivation. Elle est motivée pour l'action,  et aura du mal a accepter le délai de bilan et de décision thérapeutique, pas forcément simple.

Cette fois, va t'elle donner suite ?

Ou bien repartira t'elle sur la route, longue ou courte, on ne sait pas trop, qui risque fort de la mener un jour vers la greffe de foie.
1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 20:59
L'abime qui sépare un médecin libéral d'un médecin salarié est insondable. Je vais parler que du salariat que je pratique, c'est à dire, non pas dans l'exercice médical, mais dans une activité d'encadrement, aux côtés d'une direction d'établissement privé

Bien que l'un et l'autre pensent toujours que c'est chez l'autre qu'on en fait moins, dans les 2 cas, l'intensité de travail est bien réelle. Déja pourtant se fait jour une différence: en libéral, sauf cas particulier, la charge de travail est corrélée au revenu. Pour le salarié du niveau cadre, hors 35 heures, donc , le salaire reste le même à chaque fin de mois, quelque soit la charge de travail.

La motivation est donc totalement sans relation. D'un côté, celui dont la sueur intellectuelle est vecteur de revenu. D'un autre, un personnage qu'il faut motiver à travailler au maximum non plus pour son propre bien, mais pour celui d'une équipe, d'un supérieur hiérarchique, d'un objectif.
Les contraintes, les obligations, le stress sont le lot des 2, bien sur, mais pas pour les mêmes raisons.

On entre en cadre, comme on entre en religion ? pas exactement. On y rentre en se disant que l'on fera autrement que les autres. On ne sera ni stressé, ni débordé. On gardera sa totale indépendance intellectuelle. On ne sera jamais agacé quand les supérieurs vous prendront pour un pion, ne remarqueront pas l'intensité du travail accompli. On se rassure en se convainquant qu'il ne sera pas frustrant de voir ses bonnes idées vantées par un autre qui s'en attribuera l'entière paternité. En fait, c'est particulièrement frustrant, voire totalement exaspérant...

On entre en cadre pour découvrir tout un tas de métiers dont l'existence est insoupçonnable et l'efficience injustifiable aux yeux de ceux qui sont dans l'action. Dans le milieu médical, je cite tout particulièrement le service qualité. Des administratifs d'une pureté sans tache, et sans véritable tâche non plus. Des détenteurs de vérité absolue sur ce que vous devriez faire, mais qui sont incapables de vous le faire savoir autrement que par des mails, des notes de service et des audits jamais restitués. Le panier des audits qualité est un puits sans fond, alimenté sans cesse par les ordres nouveaux des obligations légales et tutélaires débiles. Utiliser des litres de désinfectant pour les mains traduit la qualité d'adaptation d'une structure aux obligations de nettoyage...

On entre en cadre aussi pour découvrir la vraie vie des réunions. Les incontournables réunions du soir après la consultation libérale, on les fréquentait déja. Voila qu'on y additionne celles du jour, des réunions seulement constituées d'administratifs payés pour ça, puisque les médecins libéraux gagnent leur vie pendant la journée

On fantasme beaucoup sur les réunions. Quand on court partout, on les espère, en pensant que ce sera du repos. En fait on se trompait sur toute la ligne. Deux cas de figure: soit on n'a rien a y dire, et on s'emmerde, et s'emmerder pendant 2 heures d'affilée, c'est minant. Soit on est celui qui gère la réunion, et dans ce cas de figure,  ça peut même devenir carrément épuisant quelques fois. Sans compter les heures de préparation d'amont.

Le salariat au début, c'est comme une douceur. Une découverte. Toutes les fins de mois, y compris pendant les vacances, l'argent rentre dans la caisse. une vraie cerise sur le gateau !  Le libéral a des congés non payés , lui ! On s'habitue doucement à ce petit ron-ron salarial mensuel. Peu à peu, aussi,  s'insinue une petite frayeur, discrète au début, puis qui se concrétise si des changements se profilent dans l'organigramme...: " et si on ne voulait plus de moi?  Et si on me "remerciait"; Bien sur, je peux réinvestir sur le libéral, c'est facile, même. Sauf que j'ai pris goût à ce nouveau statut, à ces nouvelles activités. Et voila que du plaisir, on est passé doucement à l'habitude, puis à la crainte de perdre son boulot.


31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 21:58
Le commentaire posté sur le post écrit hier le dit fort à propos : plaintive

En effet ! C'est vrai. Personne ne me plaignant, il fallut bien que je le fisse moi même

Mais quand même... trop c'est trop !

Cette affaire la commence à sérieusement tourner en rond, sans la moindre parcelle de recherche de solution.

Je finis par me lasser moi même de cette
chronique insatisfaction

Il est temps de passer à autre chose !

Comme tout un chacun, je me voyais alerte, dynamique, toujours positive, prête à l'accompagnement des autres. Je me voyais telle que j'aimerais que me considère le regard des autres. Celle qui a la tête haute, le coeur joyeux et le verbe facile après tous les ennuis qu'elle a traversés.

Mon rêve inavoué serait d'avoir du charisme, un inné potentiel de conviction. Ce désir ardent et incessant de convaincre est une sorte de justification de l'existence. Il me mène jusqu'aux sphères professionnelles d'une direction médicale d'établissement. Pour autant, dans la vie de tous les jours, comme dans la vie professionnelle, il y a toujours un petit moins. Un petit moins qui me démarque, un petit moins qui me débarque.

Je cherche ici à acquérir un pouvoir de conviction; L'oralité n'étant pas mon  fort, la langue de bois une matière totalement inabordable pour ma compétence, je pensais alors savoir mieux m'exprimer en mettant  en mots les jours et les pensées sur des lignes livrées à tous.

Finalement, ici, comme dans la vraie vie, mon pouvoir de conviction n'est pas au dela de tout soupçon. Force est de réaliser que le public qui se retrouve dans mon sillage est certes fidèle, mais finalement assez clairsemé.

Ce qui tendrait à vouloir dire que c'est du coté de l'expression que ça gratouille. Chose que je sais déja , à voir comment sont reçues mes paroles dans les réunions.

Tout cela relève d'une incapacité a s'affirmer sereinement. D'un insondable manque de confiance malgré des capacités pourtant reconnues.

Etre en déconsidération permanente de soi n'est pas la solution pour avancer.

Bien sur, il y a des contraintes, mais autant il me semble facile de gagner les épreuves des contraintes professionnelles, autant ça piétine dès lors qu'il s'agit de mon moi. Les contraintes construisent alors comme d'infranchissables impasses relationnelles. Impasses dans lesquelles je me retrouve seule face à moi, ce qui est ennuyeux, je dois dire.

Avancer, pourrait être , par exemple , de cesser de vouloir à tout prix convaincre les contraintes de me laisser en paix. Avancer serait aussi de ne pas considérer comme une victoire le fait d'avoir le dernier mot, dès lors qu'on est le seul a s'exprimer

Cesser de subir sa vie, choisir... l'heure des choix est proche

Le premier choix sera celui de nouveaux pôles d'intérêt.

Pour commencer, je répondrai désormais aux commentaires laissés sur mon blog







30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 23:07
Ici sur cet espace, l'image de ma vie d'aujourd'hui est en filigrane

Elle se cherche mais ne se trouve pas

Elle agit sans cesse, mais s'ennuie en fait profondément. C'est de l'action par habitude, par obligation, par fuite aussi. De l'action pour endormir le cerveau. Il n'y a rien qui soit un élan, une envie, un désir, une vibration

Ca intéresse les gens, vaguement. Ils tournent autour, ils me tournent autour, parce que ma personnalité les intrigue. Mais cela ne retient pas vraiment leur attention, non plus. Il y a quelque chose qui tient les gens à distance ici, comme dans la vraie vie. Sans avoir vraiment compris quoi, j'ai la conviction que c'est quelque chose qui émane de moi. Un double langage, celui du corps et celui du coeur, pas accordés ?

Immergée dans une image de permanente interaction avec les autres, avoir la sensation d'une immense solitude.

Je n'ai pas plus envie de laisser ce blog dans l'oubli que de filer de ma vie actuelle.
Ce que j'aimerais : des états d'âme, des vrais, des ressentis autres que le ras le bol d'être l'homme d'une famille dont le mari est handicapé. Et dont tout repose sur mon dos, c'est à dire essentiellement  tous les emmerdements. Tant il y a de choses à faire que le temps du bonheur et de l'insouciance s'en sont envolés. Tant il y a de choses sérieuses à gérer, que le rire n'a plus sa place

Il me semble que le simple fait de faire bouger mon coeur, serait comme un voyage loin de toute cette impasse qui me retient prisonnière. Me manque le déclic, la capacité à faire demi-tour. La volonté plutot, n'y est pas. Car la peur de trouver une solution accompagne le désir de changement et le transmute en interdit
 



L'ambivalence vient de la. En avoir assez. Vouloir tout changer sans rien changer. Espérer que le prince charmant m'attende au bout de la rue, et m'emmène faire un tour sur son destrier, tout en me promettant de me ramener dans ma geôle, car je me sentirais lâche de tous les abandonner pour aller vivre ma vie et trouver de la joie

Cest du piétinement. Tourne en rond, dans la cage, toujours autour des mêmes problèmes, et sois assurée de ne pas trouver la solution, de ne rencontrer personne non plus qui vienne spontanément te l'offrir sur un plateau d'argent.


J'aimerais bien savoir comment trouver une issue ...pas fatale
29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 21:16
Une succession compliquée nous oblige à replonger dans les histoires de famille; C'est un vrai  remue-méninge ... parce que la famille concernée a été loin de nos préoccupations jusqu'à la disparition du père.

Surprenant de comprendre à quel point les protagonistes de l'affaire n'ont pas varié en 50 ans. En fait, il semble que pas mal de gens en sont restés à ce qui s'est passé au début, à savoir un divorce très conflictuel justifié du fait d' une maladie avec composante psychiatrique sévère chez le père.

Ma mère avait quitté mon père, avec ses 2 enfants en bas âge. En prenant une telle initiative, quitter un homme malade mais aussi violent et invivable, elle s'est mise en faute pour la famille de mon père. Il a vite trouvé une autre femme. Cette seconde épouse avait une vraie motivation, trouver la sécurité matérielle auprès d'un homme certes malade, mais d'une famille riche.

Banalement, comme c'est le cas, les enfants ont joué le rôle d'otages; de monnaie d'échange entre les 2 familles. Le père étant en tout incapable de gérer quoi que ce fut, la belle mère et toute la famille paternelle prirent le pouvoir. La famille riche a gardé son argent, dont les enfants n'ont jamais bénéficié. Par contre, ils ont été de tous les emmerdements, depuis les échanges d'enfants sur les routes le soir tard, jusqu'aux nombreuses hospitalisations du père malade.

50 ans plus tard, le père vient donc de quitter ce monde. Il a bien mérité le repos, le pauvre père, dans l'état ou il était rendu. Pendant les 50 années, ses enfants ne l'ont jamais laissé tomber, puis ses petits enfants sont venus aussi. Il était comme toujours, passif, et n'a jamais participé vraiment. C'était la maladie qui le rendait indifférent ? parfois on peut en douter. C'était aussi la paresse, la facilité de tout laisser aux autres, de ne prendre aucune responsabilité et de n'avoir aucune initiative, notamment en direction de ses enfants.

Les personnes de l'entourage ont monté un processus relationnel complexe. Dont la finalité princeps reposait sur le caractère totalement inexcusable de la fuite de la première femme. Cette vindicte a été étendue aux enfants. Etant les enfants de la mère, ils ne pouvaient être considérés comme neutres.

Ou l'on s'aperçoit 50 ans après que les convictions n'ont pas changé. Ou l'on entend à de nombreuses reprises les membres de la famille paternelle nous dire: mais si ta mère n'avait pas quitté ton père.... ou l'on s'aperçoit que la deuxième femme de notre père n'a jamais considéré un seul instant que nous fussions autre chose que les enfants de notre mère. Et ne nous a donc pas accordé la moindre affection. Celle qu'elle affichait était une façade destinée à taire sa sécheresse de coeur envers nous.

Ou l'on s'aperçoit 50 ans plus tard, que les enfants que nous avons été, les adultes que nous sommes devenus, ont été les acteurs malgré eux d'une dispute d'adultes. Parents, oncles, tantes, grands parents, ils s'en moquaient tous des ces enfants, trop occupés qu'ils étaient à s'en vouloir, sans se lasser au dela du temps qui passe, des années qui rien n'effacent.

26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 23:46
Les patient dépensent une énergie considérable à vouloir se débarasser de tous les symptômes, y compris quand c'est totalement impossible.

Le symptôme gênant n'est pas synonyme de gravité. Souvent, c'est plutôt l'inverse, même. Par exemple, le trouble durement ressenti peut être une difficulté à digérer, une douleur épisodique à un endroit, plus souvent une douleur erratique, un peu à droite, un peu à gauche... ou encore des nausées le matin ou le soir, ou les 2. Bien sur toutes les douleurs de dos, d'arthrose partout. Il est extrèmement difficile de faire comprendre à un patient que douleur ressentie comme intense n'est pas signe de maladie grave. Dès que l'inquiétude s'installe , la peur de la maladie grave l'accompagne. La multiplication d'examens, tous normaux, n'apaise pas l'angoisse et le cortège des troubles reste intact.
Ce que les patients de cette sorte ne semble comprendre, ou pas vouloir comprendre, c'est que nous savons, certes, traiter quelques maladies, mais que nous n'avons pas la capacité ni les médicaments pour traiter les sensations,  les impressions, les gênes, les ressentis. De toutes façons, ce ne sont pas pour nous des maladies.  Malgré ça, on voit bien que le patient demande linlassablement aux médecins d'être "symptom-free", libéré de tout symptôme.

A l'autre bout de la chaine de la maladie, versant maladie grave, la demande d'être sans symptôme peut être aussi forte, dans la négation des réalités de la maladie, pourtant expliquée. Symptôme, ce n'est pas obligatoirement douleur. La douleur, on sait assez bien la traiter. Dans la plupart des cas, face à une patiente avec une atteinte cancéreuse diffuse de l'abdomen et qui se plaint de difficultés à digérer, ou de rares vomissements, nous, les médecins sommes plutôt contents.  En effet, vu l'atteinte, ce dont nous avons conscience, cela pourrait être dix fois pire. Ce n'est pas du tout une histoire simple que d'expliquer à la patiente, mais surtout à sa famille que les symptôme, somme toute minimes en regard de la pahlutôt contents.. Comment faire comprendralors que non seulement nous n'avons pas de médicament miracle, mais que la situation nous satisfait plutôt. . le médecin a la connaissance de l'évolution potentielle , face à une maladie est grave, potentiellement pouvoyeuse de troubles autrement plus sévères... 
Pour autant, nous ne savons pas enrayer la progression, ni éviter l'aggravation. Ce qui apparait à certains patients, mais surtout à leurs proches, comme une incompétence médicale.
Nous voyons ce que ça pourrait être pire, alors que l'intéressé voit qu'avant c'était mieux. Et son permanent désir est de retourner à cet état de mieux, car il s'y sentait en équilibre.

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