Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 21:48
Suivi tous les conseils. Copier coller, créer une image,

Y rien qui marche

Je pense finalement  que c'est le nouvel antivirus que mon fils a eu l'idée saugrenue d'installer sur MON ordinateur... qui me bloque tout, d'ailleurs, y compris les mails importants

Et bien sur, le fils est parti en vacances après m'avoir sauvagement bloqué mon ordi.
28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 23:35
Bouh, vraiment rien à faire, ce logo ne veut pas s'afficher. Dommage, je le trouvais pas mal.  J'ai beau tenter tous les copier coller,  l'insertion des liens, la désactivation des pop-up, rien ne marche


J'espère que mes écrits seront plus conviviaux que l'affichage de la bannière.

Ca murit. Réponse dans la semaine.  Je dois juste relire un coup.
28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 23:20
et j'essaie une nouvelle fois d'insérer la bannière, que je n'arrive pas à mettre en clair.

Médecin, pas informaticien , moi !


carnaval des blogs médicaux, ouvre toi ....


carnavaldesblogsmedicaux.hautetfort.com/

25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 22:15
Hier journée réunion, à nouveau !!

Première réunion  14 h30.  Mise en exemple imagée de la loi de Murphy suivante:
« le temps consacré à un sujet est habituellement inversement proportionnel à son importance ».
Fin de la réunion à 16h30. Tous les sujets importants ont été baclés.
J'ai été désignée coordonnateur d'un groupe qui n'existe pas.  Et que ce n'est pas à moi de créer.
Comme mes compétences administratives se perfectionnent de jour en jour, je vais me calquer sur mes bons administratifs. Je ne vais pas agiter inutilement mes molécules. Je vais attendre qu'ils créent le groupe.

Deuxième réunion 19 heures. Que des médecins. Déja, ça commence par le buffet, et ça n'est jamais bon de prévoir que 30 minutes pour un buffet. 19h c'est bien trop tôt pour des médecins libéraux, ils arrivent tous avec au moins 30 minutes de retard. Et ils veulent évidemment se restaurer avant la réunion.

Comme d'hab, il y a un magnifique buffet, avec quelques bouteilles... mais comme d'hab, pas de tire bouchon. Faut monter jusqu'en réa pour en trouver un.

Comme d'hab, les informaticiens ont préparé la salle, mais ont oublié de mettre en route le micro et de laisser la clé de la pièce ou se trouvent les boutons. Appels en urgence a l'informatique d'astreinte, et mise en route téléphonique

Comme d'hab, l'intervenant n°1, un ponte, est très en retard

Début de la réunion 20h 30 passé.

On va aussitôt mettre
en application à nouveau la loi de Murphy déja utilisée l'après midi.. , cette loi ne s'use pas si l'on s'en sert ! De toutes façons, nous ne sommes que quelques élus peu nombreux a se taper les 2 réunions.

Personnellement, j'ai 2 présentations prévues aux médecins présents. Ca m'a demandé pas mal de temps de préparation. L'une des 2 sera baclée, et l'autre carrément passée à la trappe, non sans que je ne me fasse d'ailleurs agresser par un des chir, mécontent comme d'hab de ce que l'on organise pour leur faciliter la tâche, alors qu'ils ne veulent rien changer à leurs ancestrales habitudes.

Ca me déstabilise complet, de me faire prendre à partie. Je suis comme ça. Lot de consolation, quand je me fais agresser verbalement tout haut par un collègue mécontent, c'est généralement dans un second temps positif pour moi. Certains viennent à ma rescousse (ce qui me réconforte, faut avouer, car je ne sais pas me défendre du tac au tac quand on me prend par surprise). L'agresseur choisit généralement mal ses arguments, ce qui a plutôt pour effet de mettre en exergue ma bonne foi, le mal que je me donne pour les tâches organisationnelles (pour lesquelles je suis payée, mais ce n'est pas une raison pour m'en vouloir). Certains m'en portent rancune, de ma dimension organisationnelle, comme si j'avais trahi la profession en ne me renfermant pas sur l'individualisme et l'égocentrisme qui est le pain quotidien d'un certain nombre d'entre eux.

25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 21:53
Suis allée voir aujourd'hui en service de médecine un malheureux patient, d'une quarantaine d'années, au bout du rouleau d'une cirrhose consécutive à une hépatite C. Les complications s'accumulent chez lui, ascite, épanchements à répétition dans les plèvres, varices oesophagiennes... etc. Ce patient ne pourra pas bénéficier d'une greffe de foie, car il a en plus une maladie psychiatrique sévère, ce qui ne permet pas d'envisager une telle intervention , et encore moins les médicaments immuno-suppresseurs qui vont  avec.

La première chose qui me frappe, c'est l'accompagnement de sa mère, présente à son chevet quand je suis venue. Cette mère s'occupe de ce grand gaillard (ou du moins ce qui a du être un gaillard, avant la toxicomanie), comme s'il était encore  - ou à nouveau- un petit enfant, son petit enfant.  Ses rapports avec ce fils n'ont pas du être faciles tous les jours, et maintenant qu'il est entièrement à elle, elle le couve comme elle a toujours du rêver de le faire. Pauvre maman  qui voit son enfant dans cet état, je la plains vraiment. Fut-il adulte, en tous cas on réalise combien il reste son bébé.

Le problème que l'on me posait pour ce malade est celui de son alimentation. Il ne mange pas, et se dénutrit.

J'ai beau être une spécialiste de la dénutrition, sauf miracle, je ne vois pas trop comment on pourrait le requinquer, ce pauvre homme.

Par contre, j'ai trouvé facilement comment on pouvait le faire manger plus et mieux: il n'a pas de dents pour macher...et on lui sert des repas  normaux. Pain, viande ... Par conséquent il ne mange que la soupe et le yaourt, ce qui comme on le sait, n'a jamais fait grossir personne ! Macher sans dents quand on est dans un tel état d'épuisement, même en rêve, ce n'est pas envisageable

Prescription: repas mixés et enrichissement en poudre de protéines.

10 ans d'études, c'est une chose. Mais le bon sens paysan reste essentiel aussi à la pratique d'une médecine dimensionnée à l'état du patient.

23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 21:00

SDF

Je pensais à Jacquot cet après midi

Jacquot est le SDF qui passe ses journées devant le supermarché du coin. Ses nuits au centre d'hébergement qui est pas loin.

Bien que pas mal ravagé par l'alcool,  Jacquot qui doit avoir 55 ans, est un homme intelligent et  qui aime bien discuter. Evidemment sa condition de SDF qui dure depuis pas mal d'années à ce que j'ai compris, ne lui confère pas des sujets de discussions passionnants. Il y a  " sa femme" , une SDF dont il est grave amoureux , mais souvent en désaccord, donc souvent séparé. Il y a son passé de normalité qu'il a une fois évoqué avec moi, et ses enfants qu'il n'a jamais revu. Il y a la mer, vers laquelle il aimerait bien aller.

Dans cette misère, la vie de Jacques est finalement très construite, très organisée autour de ses problèmes de SDF.  Et je me prenais à la comparer à celle de la mamie totalement isolée du coin de ma rue. En me demandant en substance, si l'un des 2 avait une condition plus ou moins enviable que l'autre, et si en fin de compte, malgré l'absence de toit, ce n'est pas le SDF dont la vie est la plus motivante à mes yeux?

En effet, mamie  n'a rien a faire que s'occuper d'elle, passer la journée seule, vivre de sa retraite, regarder la télé, attendre sa fille alcoolique qui lui hurle dessus quand elle est la, et faire chier les gens du quartier dès lors que leur voiture dépasse de 5 cm sur un bateau qu'elle garde libre pour les passages de sa fille, sinon elle se fait engueuler.

Jacques a de vrais problèmes, qui lui occupent l'esprit. Se procurer à manger, organiser sa journée, se rendre suffisamment tôt au centre d'hébergement pour y avoir une place. Il a aussi de vraies relations sociales . On lui voit beaucoup de contacts, pas mal de gens, tout comme moi, s'arrêtent pour lui donner un sou, tailler une bafouille, et il est très souvent en compagnie de quelqu'un.

Entre ces 2 vies, laquelle est la plus dure, il y en a t'il une de plus enviable ou de moins enviable que l'autre? .

Personnellement, je trouve la vie de Jacquot plus passionnante que celle de la mamie d'en face.

Passer sa vie à voir le temps passer, passer sa vieillesse à suivre un déambulateur, ce n'est pas enviable comme condition non plus

Tout cela, aussi différentes soient les situations, définit la misère sociale.... Ou la misère humaine, qui s'incarne dans ces 2 exemples , mais dont les médecins sont vraiment bien placés pour savoir à quel point elle est répandue,  à des degrés divers, dans des foyers divers.
22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 21:51
La patiente a des douleurs épigastriques (creux de l'estomac) depuis ce matin.
Elle décide de venir aux urgences, l'urgentiste la voit et demande un bilan

Mais, en même temps, elle appelle le secrétariat pour voir un gastro. Elle tombe sur ma toujours aussi nullissime secrétaire, qui la rajoute en consultation, sans me demander mon avis, alors que je suis dans la clinique. Normalement, une bonne secrétaire médicale vérifie bien les raisons de l'urgence demandée, et  en parle au médecin en cas de doute. Personnellement, je ne suis pas un robot, je n'm pas voir entre 2 consultations des patients rajoutés pour des urgences qui généralement n'ont d'urgent que le fait d'être pressé et d'avoir décidé de voir un médecin aujourd'hui même.

Revenons à la patiente. Elle a rendez vous à 15h20, et arrive dans mon bureau avec ... dans l'avant bras... l'aiguille qui lui a été posée aux urgences !

En fait, elle trouve que cela traine aux urgences, 2 heures qu'elle est la, et le médecin n'a pas encore reçu les résultats de sa prise de sang. Mais surtout elle trouve inadmissible que depuis tout ce temps (sic), on n'ait pas encore été capable (re-sic) de lui dire pourquoi elle a mal au ventre.

Donc, en même temps, elle vient consulter le gastro... pour que je lui dise, moi, pourquoi elle a mal au ventre !

Inutile de dire que la consultation s'est mal passée. Examen clinique normal sauf une sensibilté épigastrique, ce qui n'est pas pathologique. Résultats biologiques tout juste arrivés, et absolument normaux. Pas de globule blanc en trop, ni d'anémie, pas de syndrome inflammatoire, bilan hépatique et pancréatique normaux. Je réexpédiée aussi sec vers les urgences cette patiente revendicatrice et ulcérée que je ne veuille pas lui dire pour quelle raison elle a mal à l'estomac depuis ce matin. 

Inutile de dire non plus,  qu'elle est partie très mécontente, et n'a pas proposé de me régler la consultation.

L'urgentiste a fini de lui faire un bilan normal et lui a donné un traitement antispasmodique et antisecrétoire.

Parce que moi, pauvre conne de médecin, je suis en plus aller m'assurer ensuite auprès de l'urgentiste que la patiente était bien revenue dans ses urgences et avait bien été prise en charge !

Relation médecins patients, oui, mais faut pas prendre non plus les médecins pour des corvéables à merci, non plus pour des machines à diagnostic immédiat. ll faudrait aussi, idéalement, que certains patients comprennent que leur "souffrance" ne constitue pas une raison suffisante pour se comporter comme des gougeats, et faire ch.. les autres, en particulier le corps médical, mais également les autres soignants, les secrétaires d'accueil également.





nti_bug_fck
21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 22:54
Si j'ai encore passé mon après midi dans les colons, et les estomacs, j'ai utilisé le reste de la journée à des réunions.

Une ce matin, une à l'heure du déjeuner, et la dernière en sortant du bloc  de 18h30 à 21 heures

Comme les autres, je suis critique vis à vis des réunions. Il y en a trop.
Cependant, (suis je déja contaminée?), je commence à réaliser peu à peu combien celles ci sont nécessaires pour faire avancer les choses.

En premier lieu elles sont multidisciplinaires , et la confrontation des idées de chacun, médecins, infirmières, pharmaciens, et administratifs, permet malgré tout, (et très - trop- lentement) de faire avancer les choses. La présence de soignants dans les réunions, notamment de médecins est un gage de sécurité pour l'ensemble du corps médical, car ils sont capables d'apporter une vision humaniste que n'ont bien sur pas les administratifs.

D'autre part, quand une décision est prise dans une réunion de quelques personnes, on pourrait penser que cela ne sert à rien. En fait, la modification des pratiques, et leur amélioration passe par une décision prise de cette manière par quelques uns. Il faut ensuite beaucoup de patience et de prosélytisme, bien sur pour appliquer les décisions !

Ce qui est le plus regrettable actuellement avec le corps médical en milieu hospitalier, c'est le temps que l'on consacre -que l'on perd?-, a les convaincre de suivre des bonnes pratiques, pratiques qui devraient tomber sous le sens. Comme dater, signer et même écrire des prescriptions, les faire sur le document adapté. Comme faire une consultation d'annonce digne et non pas d'annoncer les mauvaises nouvelles dans les couloirs, entre 2 portes, ou par téléphone. Idem avec les infirmières d'ailleurs, par exemple accueillir le patient avec un interrogatoire infirmier, noter son poids, savoir comment il mange etc...

Voila vers quoi se dirige une grande part de l'énergie dispensée en réunion. A trouver les arguments qui serviront à convaincre médecins et infirmières de s'en tenir à des pratiques évidentes.

Notre formation à cet égard a été extrèmement délétère. Elle autorise beaucoup de praticiens à se croire autorisés à ne faire que ce qu'ils ont envie au seul motif qu'ils sont médecins, donc au dessus des règles de bonne pratique de base

20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 20:56
Ouf le traitement endoscopique de nuit de l'hémorragie post polypectomie a été efficace.

Sans transfusion , même.

Une perf de Veinofer(R) et puis du fer oralement pendant quelques semaines , cela va suffire a remonter le taux d'hémoglobine de la patiente


Plus de  15 ans que je n'avais pas eu de complication grave d'endoscopie

Normalement , avant de réaliser un acte technique, on doit non seulement remettre un document d'information au patient, mais s'assurer aussi qu'il a bien compris ce qui est noté; particulièrement concernant le risque de complication de l'examen. Ce que je fais dans tous les cas d'ailleurs, en prévenant toujours le patient que l'examen pratiqué est invasif, et que le risque de complication , bien que rare, est réeL . En pratique je leur donne le chiffre le plus habituel qui est de 6 complications (toutes complications confondues) pour 10000 examens, en moyenne, dont 3 perforations.


www.snfge.asso.fr/02-Connaitre-maladie/0K-fiche-info-patient/VIII-FICHE4.asp






19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 09:05
Je suis donc retournée à la clinique hier soir vers 11h30. Je ne suis pas de garde, mais c'est moi qui a fait l'examen. Les complications de la coloscopie sont rares, heureusement, mais il faut que le praticien qui a fait l'examen  assume le risque de ce qu'il fait.


Nous étions donc 2 gastro , celui de garde et moi-même. Nous avons réuni une équipe, fait revenir l'anesthésiste de garde, qui venait à peine d'aller se coucher, et l'infirmière de bloc. Qui soutiendrait que dans le privé , on n'opère que des appendicites et qu'on ne fait pas d'urgences, mérite d'être pendu haut et court.

Ca saignait bien. En moins de 2 heures, passage de 12 à 9 g/dl d'hemoglobine.

Heureusement j'avais pris la précaution de bien localiser le niveau du polype . Car trouver la petite zone qui saigne dans un colon rempli de sang rouge, eh bien , ce n'est pas facile. Cela nous a pris une heure, avec une exploration méthodique de toute la zone concernée, injection d'eau pour lavage, histoire de voir quelque chose. Ca saignait +++. Finalement, nous avons pu localiser exactement la zone hémorragique, (exactement au niveau ou j'avais noté le polype!) . POur coaguler, injection de 10 cc de sérum adrénaliné, et pose de 2 clips. Cela permet d'obtenir un arrêt complet du saignement controlable immédiatement.

En fin d'examen , la patiente avait encore perdu du sang, son taux d'hemoglobine était à 8 g/dl.

On a quand même bien fait de remuer tout ce monde et de venir en pleine nuit, car vu le débit de l'hémorragie, cela n'aurait pas pu attendre le lendemain matin.

La patiente a été compréhensive, et adorable avec moi. Bien sur, comme je le fais pour TOUS les patients, je lui avais expliqué les risques de l'endoscopie, en lui disant que les complications étaient rares et n'arrivaient jamais.


Je repars a la clinique pour la voir, et j'ai aussi RV avec une fille qui pourrait me remplacer une fois par semaine, je ne trouve toujours pas d'associé.

Présentation

  • : cris et chuchotements médicaux
  • : Déménagement définitif du blog à l'adresse suivante: www.cris-et-chuchotements-medicaux.net
  • Contact

@copyright

J'autorise les citations de mes textes sous réserve que soient citées la source et le lien.

Je trouve agréable d'être avertie, c'est plus convivial.

L'icone "j'aime" est bien, mais un commentaire c'est mieux

Si vous voulez me contacter: gastroenterologue92@gmail.com

Rechercher

Retrouvez tous les articles du blog ici: cris-et-chuchotements-medicaux.net. Vous y retrouverez l'intégralité des articles déja publiés, de nouveaux post, et vous pourrez mettre vos commentaires !

blogs santé

Teads - Top des blogs - Santé et bien être

A propos de moi

Ce blog a définitivement déménagé en septembre 2015 à l'adresse suivante: cris-et-chuchotements-medicaux.net.

Vous y retrouverez l'intégralité des articles déja publiés, que vous pourrez commenter (ici les commentaires sont désactivés)

et de nouveaux post, bien sur ! 

Au plaisir de vous retrouver sur mon nouveau blog

 

 

 

essai