Le jour de mon mariage, il y a 27 ans, , eh bien il faisait ce temps pourri d'aujourd'hui. Froid et mouillé. On s'y reconnait. Il faisait encore plus froid pour la fête à la campagne quelques jours plus tard. Tout le monde avait son manteau , et moi je grelottais dans ma belle robe de mariée
Cela n'a rien d'exceptionnel d'ailleurs, ce temps, un début juillet. Comme je suis attentive au climat de cette période, je sais bien qu'il y fait souvent un temps de chien, et que le soleil vient après le 10 voire le 15.
Enfin, le mari en question s'est envolé ce matin pour 3 semaines. Comme il est handicapé, il ne bosse plus et prend donc plus de vacances que moi. En me laissant bien sur la responsabilité du petit de 11 ans, qu'il serait bien incapable de gérer . Quand même , me voici partie pour quelques vacances morales. Ouf, je respire un peu. C'est osé de dire, d'écrire cela , mais c'est la situation de tous ceux qui aident un handicapé au quotidien. On finit par devenir tellement dépendant de la personne dépendante, que l'on ressent une impression d'étouffement, et le besoin irrépressible de reprendre sa respiration.