Plus j'écris sur mon blog et plus je deviens mono-maniaque. J'écris de plus en plus sur la médecine, de moins en moins sur moi-même. Je reste à la lisière. Je ne m'implique pas.
Pourtant, je sais bien que quiconque qui me connaitrait me reconnaitrait en lisant mon blog, bien évidemment. Pour les autres, ils s'en moquent pas mal de savoir qui je suis dans la vraie vie.
Aux débuts de ce blog, donc, j'avais tendance à mettre à nu mes pensées et mes sentiments. On dirait que je n'ose plus, que j'ai une crainte qui me retient, une peur de faire peur au lecteur, ou de me faire peur
J'ai toujours pourtant cette envie de parler de moi, et je n'ose pas tout dire. Enfin, il n'y a rien de bien grave à cacher, sauf mes pensées les plus secrètes...
Ce qui d'ailleurs traduit mon attitude habituelle. Mes pensées m'ont toujours été inavouables.
Donc on ne change pas en passant sur le net. Quand on ne sait pas se confier à ses proches, finalement, on ne sait pas bien non plus se confier à la toile.