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On ne peut pas plaire à tout le monde …
Hélas pour moi, une éducation très sérieusement centrée sur la réussite, sur la notion de conformité aux attentes que l’on avait de moi, m’ont conduite dans la jeunesse à être une première de classe, puis à l’âge adulte, à une dépendance quasi-totale de l’assentiment des autres, mais aussi à une incapacité d’accepter que l’on ne m’apprécie pas.
Assez habituée à fonctionner en mode réussite, je n’ai pas changé. Cela m’a donc conduit haut, et je suis « chef » maintenant
Occupée de cette réussite, dans laquelle s’investit mon énergie, je ne me retourne guère et surement pas assez souvent, sur le chemin que je trace.
A l’école, on observe un groupe de premiers, des moyens , et quelques dernie s. Il est question à ce moment, d’une intelligence plus ou moins développée, peut être, mais aussi et surtout du travail personnel que l’élève est prêt à investir. Le dernier regrette probablement d’être dernier, mais il sait aussi qu’il n’est pas la par hasard. Envers le premier de sa classe, il a peut-être une envie, mais pas vraiment de jalousie.
Maintenant, vous retrouvez les mêmes à l’âge mur. Pratiquement tous ont poursuivi leur chemin selon les mêmes modalités. Mais ils sont tous capables, ils exercent donc dans les mêmes professions. Certains parmi eux continuent à aller de l’avant, et à avancer soit plus vite, soit plus haut que d’autres. Et la, bing, ceux qui restent sur le chemin, eh bien, ils n’ont pas d’envie de faire plus, non ! , mais par contre , maintenant , ils extériorisent leur jalousie. Sans conscience du chemin parcouru par celui qui réussit mieux, ils se sentent aussi aptes que lui ou qu’elle. Ce qui plombe leur acceptation.
Etant allée plus haut que les autres en terme de reconnaissance dans les fonctions de chef, et totalement inconsciente des aléas de la fonction, toujours aussi pétrie de naïveté , je me dois de faire avec ces gens la. Ceux qui sont maintenant jaloux. Et qui sont prêts évidemment aux pires crocs en jambe, aux plus véreuses bassesses, pour ne pas m’aider, voire pour me faire sombrer.
Impossible désormais de faire sans. Il me faut pourtant apprendre à passer outre. Pour la sérénité de mon esprit, pour la liberté de mes actions, je dois de toute urgence comprendre que l’on ne peut pas composer avec ce genre de personnages. Quoi que je fasse pour me concilier leurs bonnes grâces, ils sont bien plus nuisibles que je ne l’imagine, et pour certains de ma connaissance, totalement décidés à me clouer au mur. . Accepter que certains ne m’apprécient pas, voire me détestent, cesser de penser que mes efforts finiront par les transformer en alliés. .. apprendre à les ignorer, eux et leurs mauvaises actions, voila le prochain challenge !