9 janvier 2008
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22:32
Bonne Année 2008.
C'est amusant, cette habitude de se souhaiter la Bonne Année.
L''année Bonne on se la souhaite surtout pour soi et pour ceux que l'on aime. On dit la formule à tout le monde, mais en filigrane, il y a quand même cette sournoise envie: si l'année ne doit pas être bonne, autant que ce soit celle des autres. Car il est évident que tout le monde n'aura pas une bonne année.
Il y a aussi la réflexion consistant à penser que la Bonne Année, on la mérite, plus que d'autres, du fait des malheurs passés. Par exemple l'année ou mon mari a eu un AVC à 50 ans et moi un cancer à 47, j'ai sincèrement pensé au 31 décembre suivant que l'on pouvait laisser les malheurs dans l'année d'avant. Ou bien si par hasard il y avait d'autres malheurs dans la hotte, autant qu'ils frappent à la porte des autres, moi j'avais eu mon compte.
Et pourtant, il ne faut jamais oublier cette intéressante remarque , qui m'a été faite par le radiologue qui venait de me trouver un cancer du sein, et qui me l'avait annoncé sans aucun ménagement: "Mais , madame, vous ne savez pas que les ennuis, ça ne s'arrête jamais"
Enfin, il y a aussi le mystère des médecins qui souhaitent une Bonne Santé à leurs pataients. Venant de la part d'un médecin , un tel souhait peut il être sincère ?
Bonne Année, quand même... Bonne Année particulièrement à tous les lecteurs de mon blog, ils la méritent, car ils se sont donnés la peine d'entrer chez moi.
C'est amusant, cette habitude de se souhaiter la Bonne Année.
L''année Bonne on se la souhaite surtout pour soi et pour ceux que l'on aime. On dit la formule à tout le monde, mais en filigrane, il y a quand même cette sournoise envie: si l'année ne doit pas être bonne, autant que ce soit celle des autres. Car il est évident que tout le monde n'aura pas une bonne année.
Il y a aussi la réflexion consistant à penser que la Bonne Année, on la mérite, plus que d'autres, du fait des malheurs passés. Par exemple l'année ou mon mari a eu un AVC à 50 ans et moi un cancer à 47, j'ai sincèrement pensé au 31 décembre suivant que l'on pouvait laisser les malheurs dans l'année d'avant. Ou bien si par hasard il y avait d'autres malheurs dans la hotte, autant qu'ils frappent à la porte des autres, moi j'avais eu mon compte.
Et pourtant, il ne faut jamais oublier cette intéressante remarque , qui m'a été faite par le radiologue qui venait de me trouver un cancer du sein, et qui me l'avait annoncé sans aucun ménagement: "Mais , madame, vous ne savez pas que les ennuis, ça ne s'arrête jamais"
Enfin, il y a aussi le mystère des médecins qui souhaitent une Bonne Santé à leurs pataients. Venant de la part d'un médecin , un tel souhait peut il être sincère ?
Bonne Année, quand même... Bonne Année particulièrement à tous les lecteurs de mon blog, ils la méritent, car ils se sont donnés la peine d'entrer chez moi.