Un rêve d'amour, non pas d'amour torride, mais d'amour genre roman de gare. Des mains qui se frôlent, puis se touchent , puis ne se lâchent plus. Puis l'homme qui vous entraine vers le destin à ses côtés.. Malgré le sommeil, malgré le rêve, on ressent comme en vrai la chaleur de sa main, la fermeté de son engagement, le coeur qui chavire d'émotion. Ces impressions sont trop pregnantes pour qu'on les oublie dès le réveil, et elles restent dans la journée, elles vous accompagnent durant plusieurs heures, avant de fondre dans les limbes des souvenirs... Le jour est empli de l'amertume de la trop frustrante impression que ce n'était pas un rêve, tellement j'aimerais que la réalité soit telle que je l'ai rêvée, et ressentie. Car l'intensité de l'implication dans un tel rêve est si énorme, que je jurerais avoir senti le contact de la main de l'homme sur ma peau !
Au réveil et pendant plusieurs heures, le temps que ce souvenir s'estompe, que les sensations physiques disparaissent, on se sent entre 2 mondes. Le monde du réel affirme que ce n'était qu'un joli rêve, et que les rêves se réalisent rarement. Et puis le monde de l'imagination, se dit que le hasard fait parfois bien les choses, que ce rêve a forcément des racines dans une réalité ressentie, que le ressenti est peut-être réciproque, et que ... finalement pourquoi pas, pourquoi un tel rêve ne se réaliserait-il pas ?.
Alors, on se surprend à espérer, non seulement que le rêve se réalise, mais qu'il se réalise ... vite !