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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 19:36
Le premier cancer de la rentrée...

Je dois dire que je ne m'y attendais pas tellement. C'est  un diagnostic auquel on songe
toujours, et quelques symptômes m'avaient mis en alerte le jour de la consultation. La patiente avait de longue date de la diarrhée, mais elle doutait avoir vu peut-être du sang, et aussi elle se réveillait la nuit pour aller à la selle, ce qui constitue un symptome d'alerte.  En effet, quand on est malade on est malade jour et nuit. Les troubles persistant la nuit sont donc presque toujours le signe d'une authentique pathologie, alors que les troubles, mêmes importants dans la journée, et qui ne gênent pas le sommeil sont plus généralement bénins.

L'examen de la patiente lors de la consultation fin juillet était rassurant. Alors j'avais donc mis de côté cette éventualité diagnostique. D'autant plus que la patiente n'a que 47 ans, et que ses parents ne sont pas atteints de cancer, elle n'a donc pas de facteur de risque familial.

J'ai découvert une tumeur un peu plus haut que le rectum. Maintenant, il faudra faire un bilan pour s'assurer que la tumeur n'a pas de métastases, et puis l'opérer. A cet endroit là, bien sur, pas question d'anus artificiel ou de poche, on peut remettre en circuit aussitot. Elle sera même opérée par coelioscopie, avec seulement de petits trous et pas une grande cicatrice. Ensuite une chimiothérapie dépend de l'analyse des lésions retirées.

Ce cancer, comme chez tous les patients jeunes ou moins jeunes, va prendre cette patiente au dépourvu. Je suis allée lui annoncer après l'examen, que j'avais découvert un polype, probablement pas bon.

Cette annonce n'est pas anodine. Elle est un moment essentiel et inoubliable dans la vie des malades. Aussi j'essaie de le rendre le plus facile possible.

Tout d'abord je préviens les infirmières du secteur ambulatoire. Ainsi, prévenues  de la mauvaise nouvelle que je vais monter annoncer elles organisent un changement de chambre si le patient n'est pas seul, et une collation dans la chambre et non dans la salle à manger.

Ensuite quand je viens annoncer la nouvelle, je commence par m'asseoir. Je me mets au niveau du patient, et en position de pouvoir le toucher.  toucher émotionnellement est une chose, mais il est important de pouvoir  toucher physiquement si nécessaire.

J'annonce avec des mots sélectionnés, et je ne donne pas vraiment le diagnostic d'emblée. Ensuite je réponds aux questions du patient, ce qui me fournit rapidement une indication sur ce qu'il souhaite entendre et ses interrogations personnelles.

Les réactions des gens sont toujours variées et toutes différentes à ce genre d'annonce. De même qu'il n'y a pas de réaction unique, il ne peut y avoir de manière unique d'annoncer; Noyer les patients à ce moment dans des explications pratiques sans fin ne permet pas au patient d'exprimer ses angoisses.

Chacun va réagir à sa manière à ce genre de nouvelle. Certains penseront à la vie, d'autres à la mort, d'autres encore à leur famille. OU encore à des choses qui peuvent paraitre anodines aux médecins, mais sont en réalité d'importance pour le malade.

La patiente d'aujourd'hui a songé en premier lieu à sa famille. Ses enfants sont petits, des jumeaux de 10 ans, son mari vient de perdre son travail. Je sais ainsi ou se situent ses préoccupations personnelles. La mort ne fait pas partie des possibles de ce que je lui ai annoncé ce jour, et elle fait confiance au corps médical pour la prise en charge.

On peut se poser la question de savoir si j'aurais du temporiser un peu, attendre quelques jours pour annoncer. Mais je connais l'angoisse des patients auxquels on ne donne pas tout de suite un diagnostic dès lors que l'on en est certain. Je préfère ne pas alimenter cette angoisse de l'inconnu. Je sais de toutes façons que j'apporte un diagnostic pourvoyeur d'angoisse, de toutes manières, il faut qu'ils sachent leur maladie. Inutile de temporiser, car le temps d'attente est angoissant encore plus que la connaissance du diagnostic.

J'ai aussi pris l'habitude, dès lors que j'annonce une mauvaise nouvelle, de revoir le patient le lendemain ou 2 jours plus tard. Je sais que l'idée va faire son chemin, que les questions vont venir quand j'aurai le dos tourné, et que c'est un apaisement pour le patient de savoir que je ne laisse pas s'évaporer dans la nature avec le poids de ce diagnostic .
7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 10:06
Voici le temps des vacances finies,  coincidant juste avec le moment ou l'on se rencontre sur les photos de vacances

Cette fois, plus que d'autre, je me suis "vue" : Telle que je suis, et non pas telle que je me vois dans ma tête.

Dans ma tête, pas une ride, pas une pesanteur.  Enfin, si , tout de même, soyons honnête, depuis quelques années, des difficultés, petites , mais qui s'aditionnent. Se cristallisent dans une activité: j'ai du mal à me couper les ongles de pieds. Et depuis une année, la sensation d'un corps qui s'étale, qui devient vraiment celui d'une grosse, bien que je ne prenne plus de poids. Comme si les kilos étaient d'abord arrivés discrètement, puis commençaient maintenant à prendre leur vraie place, profitant de la pérennité de la situation

Sur les photos, donc, je me vois, soudain, telle que la réalité est : Grosse, très grosse.

Pendant des années, j'ai pu éluder. On m'assurait que j'étais seulement très enveloppée, que j'étais moins grosse que les grosses comme moi. D'accord, je suis grosse, mais ferme, et mes chairs ne pendent pas. Pendant toutes ces années, selon l'incidence de l'image, il est vrai que j'arrivais encore à me voir telle que dans mes rêves, à distinguer des prises de vues sur lesquelles je ne paraissais pas si grosse que ça, finalement.

Mais sur les photos de cette année, et cela alors que je n'ai plus pris de poids depuis un an... impossible d'éluder le vrai problème: je suis une vraie grosse, exactement ce que je ne veux pas être. Il n'y a pas une seule exeption, sur aucune image. Me voici donc exactement comme les grosses dames de la cinquantaine que je croise , en croyant  (en espérant?) ne pas faire partie de leur communauté. Ces grosses dames en forme de boule, qui n'ont plus de formes, plus de taille, un gros ventre bedonnant de femme enceinte, une silhouette générale de style bouteille de Perrier.

Mon visage, resté fin jusqu'à un certain poids, ce qui contribuait d'ailleurs à la non-perception de mon surpoids, s'est lui aussi transformé. Au niveau du menton, le drame s'est insensiblement installé, et sur toutes les photos, de face, comme de profil, on ne peut pas ignorer ce menton double, triple, enfin, ce menton envahissant le cou.

Depuis au moins 3 ans, je travaille mes sensations alimentaires , toute seule,  aidée par des visites sur des forums et des lectures, genre Zermati, Apfeldorfer, etc. Beaucoup de progrès, de changements dans mon alimentation, dans la manière de manger. Aucun changement de poids. Au début, les considérations alimentaires m'ont fait sortir de la restriction cognitive, comme il disent, et comme j'ai en même temps arrêté de fumer, les kilos se sont empressés.  En ce qui me concerne, prendre du poids s'est toujours fait sans y penser, et en perdre semble devenir de plus en plus difficile. Question stabilité de poids (lourd), je peux prétendre au titre mondial. Je ne m'écarte presque jamais de plus de 1 kilos de mon poids maximum. J'ai assez d'expérience maintenant pour redresser la barre quand je me vois repartir à la hausse. Pour la descente, rien à faire.

J'ai même fini par penser que perdre des kilos n'était pas seulement difficile, mais utopique. Les arguments s'accumulent: 2 ou 3 semaines en faisant attention, sans perdre un seul kilo. La préménopause (eh eh, pas encore la méno, moi !). Le stress. Les nuits trop courtes. Les repas sur le pouce. Les buffets, les sandwiches. Un ensemble de bonnes raisons. Régime le lundi, craquage le mardi, débauche le mercredi, découragement le jeudi, prise d'un kilo le vendredi, résolutions le week-end.

Mais un déclic imperceptible semble être au rendez-vous de la rentrée 2008... C'est tout d'abord la prise de conscience que je me néglige totalement, et que je dois y consacrer un minimum. D'autre part, si je veux charmer encore, et c'est évidemment un projet que je n'ai pas abandonné définitivement, ce serait mieux que ma ligne retrouve une conformité avec mes idées de la séduction. Les kilos constituent une barrière dans ma tête. Ils représentent à mes yeux l'obstacle number one.  Il y avait cet été en vacances, 2 jeunes femmes jolies, mais énormes, et je me demande sincèrement comment un homme peut être attiré par de tels pachydermes. Sauf que cela m'a mis devant mes propres réalités. Critiquer les autres, OK, pourquoi pas, mais pachydermique, je le deviens...

Et puis, je sais aussi que, certes, je mange moins, mais seulement en quantité, pas en calories. Il faut donc que je baisse l'apport calorique global. Il faut surtout envisager de tenir sur la distance, car ma résistance à l'amaigrissement est bien réelle, et la perte de kilos, le fatal passage sous la barre de 9, ne se fera pas par enchantement en continuant sans changement alimentaire.

Grâce aux réflexions entamées sur l'alimentation, il m'est plus facile désormais de ne pas céder aux sirènes du gavage, de ne pas engloutir un aliment plaisir comme si c'était la dernière fois. J'aime toujours pas trop les légumes, malheureusement. Mais je vais essayer. Et puis, pour la première fois, j'ai annoncé à la famille mon intention d'être au régime, et de perdre 20 kilos d'ici l'été prochain.

J'ai même fait un pari avec petidernier. Si j'y arrive, il m'invite au Mac Do !

Je vous tiendrai au courant de ce défi !
6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 22:01
J'avais complètement oublié mon astreinte de la semaine de rentrée, c'est en voyant mon nom sur le tableau que cela m'est revenu en tête

Je suis de garde , donc, d'astreinte plutôt !


Comme toujours pour une semaine entière, nuit et jour, pour des avis, des consultations urgentes et des endoscopies ...
On ne considère bien sur que les urgences pertinentes du point de vue médical, et non pas de celui des patients, parce que, eux trouvent tout urgent. Par exemple, le monsieur venu ce jour, samedi, à 12h30 avec une lettre pour une consultation , et qui ne comprenait pas que je ne le vois pas sur le champ.

Ce matin, j'ai donc été appelée à la clinique, pour décoincer un morceau de viande coincé dans un oesophage.

C'est une cause classique d'urgence digestive. Souvent, cela survient chez des patients dont l'oesophage est abimé, soit par des troubles de contraction, soit à la suite d'une opération, ou de traitement, notamment par radiothérapie.

Un de nos habitués était un gentil papy, qui voulait draguer à la maison de retraite, et en oubliait de mâcher en charmant les grands-mères. Il  a fini plus d'une fois avec l'endoscope dans la tuyauterie en guise de dessert.

Ce matin, inhabituel , le patient est jeune, agé d'une quarantaine d'années. Passons tout de suite sur le résultat de l'examen, en fait, le temps de venir et de passer l'endoscope, le coupable alimentaire s'était décoincé tout seul. Il avait l'oesophage aussi dégagé que l'autoroute à 3 heures du matin

Arrêtons nous plutôt sur le contexte. Le patient est jeune. Il dispose certainement d'un capital de réflexion digne d'intérêt, attesté par son métier de scientifique dans un laboratoire. Or, c'est la quatrième fois qu'il vient ainsi en urgence, se faire enfiler un appareil, sans anesthésie, par un gastro qui serait mieux à se reposer le week-end chez lui.

Dès lors qu'il est "débouché" et malgré les conseils qui lui sont donnés à chaque passage en urgence, de faire une manométrie de l'oesophage (en plus il a manifestement des troubles de la contraction visibles en endoscopie)... ce patient n'a jamais pris la peine de consulter..

Cette attitude interpelle... Si le patient décide de ne pas se faire soigner autrement que lors des blocages alimentaires aigus, c'est son choix. Il peut venir, encore et encore, et les médecins n'auront pas le droit de se faire prier, pas le droit de le laisser avec ses morceaux de viande ou de pain coincés. Il peut faire comme ça aussi souvent qu'il veut, aussi longtemps qu'il veut. Nous ne pouvons pas nous soustraire au fait que la liberté des patients est parfois , souvent même, aliénation du corps médical.

Et cette attitude est loin d'être une exception. Je dirais même qu'elle prend de l'ampleur ces dernières années.
5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 21:48
Petite poule, grande poule
Petite fille, grande fille ...




Petite forme ou grande forme chez vous ?

4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 20:39
Gros changements en prévision dans l'équipe de direction

Après mon cher directeur médical,

La nouvelle du jour, toujours sous le sceau du secret

Est celle de la directrice adjointe, avec laquelle je bosse régulièrement sur tous les dossiers que je suis

Elle sera, elle , remplacée, par une personne sympa m'a t'elle dit, je n'en sais pas plus.

Des bouleversements en perspective dans les semaines et les mois à venir

De la houle

Pour moi, rien de proposé

Comme si la direction pensait que j'allais continuer à faire la même chose sans changement

Ce qui est totalement impossible

Les départs ne sont pas encore officiels

Les non-dits sont assez pesants

Et aucune décision n'est prise, bien évidemment

Il me stresse l'idée d'avoir plus encore à faire que ce que je fais déja

Et de devoir réorganiser tout

Depuis lundi, j'ai pas réussi à arriver dans mon bureau

Une rentrée hyper-calme ;-)
4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 20:20
Je ne saurais pas dire ce que l'on vent à l'intérieur, je n'y suis pas entrée



Plus original en tous cas que nos croix vertes toutes identiques

A lire la pancarte, on se sent déja mieux, vous ne trouvez pas ?


3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 21:40
Pour prendre rendez vous, c'est  au détour d'une route sénégalaise ...

On peut commencer par le soignant du coin

Si ça fait très mal, j'irais bien voir celui la, il a une belle pancarte




A  moins de préférer les dispensaires, c'est surement moins cher...



Il y a aussi des médecins libéraux


Et la formation médicale continue est organisée !




Les pharmacies et l'hopital , ce sera pour demain ...
2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 21:56
Après 10 heures de boulot ininterrompu

100 patients à l'heure, pour la reprise, ils sont tous au rendez-vous ...

Se déstresser en couvrant 10 livres de classe de 5ème




Vidange cérébrale totalement assurée, la concentration sur le morceau de plastique transparent doit être à son maximum

Faut éviter que ça plisse, que ça colle mal, que ça décolle

Au passage nécessité de réparer certains livres suppliciés fournis par le collège, réparation au moyen de  grandes languettes de scotch, superposées sur les scotchs posés l'an dernier par la maman de l'élève précédent

Et encore, j'exagère.

Depuis que "Handicap International" nous vend des couvertures toutes prêtes, prédécoupées, pré-encollées, non seulement il ne faut que 5 minutes par livre (sauf le premier, d'une année sur l'autre on perd la main..). Mais en plus, on fait une bonne action

Quand je pense aux colllages d'antan, du temps de mes ainés, avec le vrai total rouleau, qui roulait la mêre dans un profond désespoir, quand elle constatait avec amertume que la taille de son découpage ne collait évidemment pas avec celle du livre à couvrir...

S'il y a une mère (voire un père, mais je n'y crois guère) qui aime couvrir des livres de classe, qu'il se manifeste ici, on lui fera une ovation. 

1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 21:43
Reprise du boulot ce matin

Dès la première heure, mon retour a été plombé.

Je savais bien qu'il pensait à un départ....  mon directeur médical, celui qui m'a mené sur le chemin de mes nouvelles fonctions de direction. Ce médecin que j'estime, que j'adore, et avec lequel je peux avancer dans la réflexion sur ce que je fais, sur la médecine, et sur les médecins qu'il faut gérer.

Je me doutais que quelque chose couvait depuis plusieurs mois, il avait essayé de me faire comprendre, à mots couverts... Je me  suis même demandée si cela ne s'était pas fait à mon insu, si ce matin en revenant je n'allais pas découvrir qu'il était parti.

Je redoutais cela, et en même temps, aveugle de ne pas vouloir accepter, je me rassurais en pensant qu'il ne trouverait finalement pas le courage de s'arrêter, car c'est un homme que la passion porte en avant. Je ne voulais pas croire qu'il puisse véritablement mettre en pratique son idée de départ imminent.

Il me l'a donc annoncé ce matin, en avant-première... Départ à la fin du mois. Cela ne me laisse le temps de rien du tout. Dans un mois, ma désolation sera toujours aussi immense, voire plus. J'ai tout fait ce matin pour étouffer mon émotion, que je ne voulais pas trahir.

Je ne me sens ni trahie, ni révoltée. Ni même abandonnée, car il m'a toujours assurée que je me retrouverais un jour prochain seule sans sa présence rassurante à mon côté. Il ne me doit rien, et refuse d'accepter ce que moi, je lui dois. Il ne se rend pas compte que son grain d'originalité, d'excentricité, voire de folie m'a été infiniment précieux.

Je me sens seulement triste.

Je me sens seulement face à un océan de solitude...

J'étais déja si seule dans ma vie privée, et voici que je le serai aussi dans ma vie professionnelle.


31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 20:22
Retour du Sénégal
Avion ce matin, boulot demain, chagrin
La saison des pluies était bonne cette année, nous n'avons donc pas eu un seul jour sans eau . Et puis la bas, quand il pleut, il pleut vraiment. Pas le crachin triste des normands, ou les 3 gouttes qui trempent un parisien. Il pleut au Sénégal, c'est de la pluie sérieuse, tu n'as aucune chance que ce soit de la pluie qui mouille pas...


Ce qui nous a amené à investir , après moult palabres, bien entendu, dans 2 immenses parapluies sénégalais. L'un d'eux s'est démonté dans la journée, mais le clou a été remis après 3 essais par le garçon de l'hôtel, avec pour résultat que le parapluie arrivait à s'ouvrir ( et c'est important quand il pleut), mais ne tient plus fermé





Nous les avons quand même rapportés dans l'avion, à force de les fréquenter chaque jour, on s'était attachés, forcément. Vous imaginez bien combien c'est difficile d'emporter 2 parapluies dans un avion de Dakar à Paris. Avec leurs nouvelles consignes de sécurité et tout. Finalement, les dakarrois sont assez tolérants avec les parapluies parce qu'en fait une importante majorité de touristes repart au moins avec un énorme paquet bien emballé, pouvant, tout autant qu'un parapluie, faire office d'arme d'attaque. Vous imaginez bien que l'attaque au masque africain, ou au Djembe, le tam-tam local, n'a pas encore eu lieu, mais qu'un inventif de passage finira bien par nous jouer ce rôle un jour ... Alors, un parapluie de plus ou de moins dans la cabine, y'a pas de problème, en fin de compte.


On avait tout de même payés 2000 francs chacun des para-gouttes. Alors on n'était pas décidé à les laisser derrière nous !  ...

Méditez en me lisant sur l'intense difficulté pour mon cerveau racorni de passer  à nouveau de l'euro au Franc , et pire directement à l'ancien franc. Pas facile !


Difficile de tirer 100 000 francs dans un appareil de carte bleue.. Tous ces zéros sont effrayants, on s'effraie et un moment vient le sentiment que c'est trop, que ce n'est pas possible, que le compte en banque va en prendre un coup dur ; alors on hésite, on tergiverse, on recompte désespérement une fois de plus en s'emmêlant dans les calculs, en hâte, et pour finir on annule la première transaction pour recompter encore. Mais oui, c'est bien cela, on ne tirera que 150 euros ! Cette gymnastique intellectuelle nous a fait prendre conscience de la vitesse avec laquelle nous nous sommes finalement adaptés à l'euro, dès que l'échelle des valeurs a été intégrée en fait.

Il y a tant de choses à raconter sur ce pays. Mais ce sera pour demain, parce que j'ai a peine dormi une heure dans l'avion la nuit dernière. Et je me suis forcée à ne pas me coucher dans la journée afin de récupérer en une seule fois les 2 heures de décalage horaire.

A bientôt et merci au blog http://emaphotos.unblog.fr/ 
pour la photo de MON parapluie
(le même en tous cas !)

et j'espère que vous aurez remarqué les couleurs du drapeau Sénégalais :-)
Avec son étoile verte dans le jaune.
L'étoile a 5 branches symbolise les portes des 5 continents.

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